Ventes notoires
Sleighs in Winter, Quebec, 1925 (circa)
Inscriptions
signed, ‘SARAH M. ROBERTSON’ (lower right)Provenance
Private collection, England
Galerie Walter Klinkhoff Inc., Montreal
Private collection, Toronto
Galerie Alan Klinkhoff, Montreal
Private collection, Toronto
Expositions
This work may have been exhibited in 1925 at Wembley Park, London, in the British Empire Exhibition, Canadian Fine Arts Section, as Going to Mass.
Montreal, Galerie Alan Klinkhoff, The Beaver Hall Group and the Klinkhoff Family, Montreal, 20-31 October 2015; Toronto, 3-14 November 2015, exhibited as Sleighs in Winter, Quebec, 1927 (circa).Documentation
Galerie Alan Klinkhoff, The Beaver Hall Group and the Klinkhoff Family (Montreal: Galerie Alan Klinkhoff, 2015), 18 [reproduced].Parmi les femmes du Groupe Beaver Hall qui ont entretenu leur amitié pendant la majeure partie de 30 ans, Sarah Robertson était peut-être la moins prolifique, rendant ainsi ses œuvres particulièrement rares et précieuses pour les collectionneurs du Groupe Beaver Hall. Robertson n’a eu que deux expositions individuelles, toutes deux tenues à titre posthume: la première était une exposition commémorative au Musée des Beaux-Arts du Canada, et la seconde a eu lieu à la Galerie Walter Klinkhoff Inc., en 1991, marquant le 100e anniversaire de la naissance de l’artiste.
Dre. Barbara Meadowcroft, auteure de Painting Friends, The Beaver Hall Women Painters, a publié une biographie remarquable de Sarah Robertson à l'occasion de l'Exposition rétrospective Sarah Robertson organisée en 1991 par la Galerie Walter Klinkhoff Inc.
“En 1920, un groupe d’élèves qui avaient déjà étudié ou étudiaient encore sous la direction de [William] Brymner se sont réunis pour former le Groupe Beaver Hall. Il y a fort à parier que l’exemple du Groupe des sept de Toronto, qui a tenu sa première exposition en mai 1920, a grandement incité les artistes montréalais à aller de l’avant. Les peintres du Groupe Beaver Hall, encouragés par A.Y. Jackson qu’ils avaient choisi comme président, ont organisé leur première exposition annuelle à leurs studios de la Côte-du -Beaver-Hall. Les quotidiens The Gazette et La Presse ont largement couvert le vernissage du 17 janvier 1921. Dans son mot d’ouverture, A.Y. Jackson a fait ressortir le droit des artistes de peindre en fonction de leurs émotions. Il maintenait que les écoles et tendances de peinture n’intéressaient pas beaucoup le Groupe, mais que l’expression individuelle constituait leur principale préoccupation.
Sarah Robertson était au cœur même du groupe. Elle était, aux dires d’Anne Savage: “une mine de renseignements pour ses amies - qui venaient la voir pour solliciter son aide et aussi pour discuter… de leurs œuvres.” Prudence Heward, en particulier, comptait sur l’œil critique de Sarah et lui toujours ses toiles en premier, avant quiconque.
Les tableaux de Sarah montrent bien à quel point cette artiste avait le don de “charger d’émotivité tout ce qu’elle peignait”. Sarah avait une passion pour la nature et cet amour est très présent dans ses toiles. Et elle ne se bornait pas à de serviles imitations. De fait, Arthur Lismer faisait remarquer en 1934 au sujet des peintures de Sarah: “Elle possède le courage de créer des paysages et non pas seulement de les copier en toute conformité.”
______________________
Note de bas de page:
Galerie Walter Klinkhoff Inc, Exposition retrospective Sarah Robertson (Montréal: Galerie Walter Klinkhoff Inc., 1991).