Bloguele Février 13, 2013

Joseph Plaskett

Exposition et vente

À partir de midi, jeudi le 14 février, la Galerie Walter Klinkhoff présentera une exposition et vente d'œuvres de Joseph Plaskett que vous pourrez visionner en ligne à klinkhoff.ca.

 

Vous pourrez aussi voir une sélection des œuvres en galerie. Nous vous invitons à faire l'acquisition de l'une ou l'autre de ces grandes œuvres exécutées par le maître. Veuillez prendre note que ces oeuvres vous sont offertes sujet à la vente au préalable.

 

Joseph Plaskett, né en 1918 à New Westminster en Colombie-Britannique, a d'abord été influencé par Emily Carr et, plus tard, par Bonnard, Matisse et Monet de même que par Picasso. Il a fait ses études à San Francisco, puis à New York où il est devenu un disciple du peintre expressionniste abstrait Hans Hofmann. Vivant à l'étranger depuis 1953, principalement à Paris en France, mais plus récemment à Suffolk en Angleterre, Plaskett a su développer son style de peintre figuratif pendant plus de 50 ans, période au cours de laquelle il a exposé quasi exclusivement à la grandeur du Canada et où ses œuvres sont devenues la propriété d'un grand nombre de collectionneurs d'objets d'art.

 

À son sujet, Joseph Plaskett a déclaré ce qui suit : « En 1949, je me suis rendu à Paris où j'ai éventuellement cessé d'essayer d'être un peintre abstrait et progressivement cherché à devenir un peintre figuratif. J'allais à contre-courant de mon éducation et de mon propre perfectionnement qui m'auraient permis de demeurer un membre de l'avant-garde. Je défendais ma position en écrivant des articles qui étaient publiés dans la revue Canadian Art; j'en ai d'ailleurs écrit deux en faveur de ce que j'appelais les « réactionnaires », des artistes comme Balthus, Bacon et Giacometti qui, à l'époque, faisaient fi des tendances ou des mouvements à la mode ou qui, du moins, avaient laissé derrière eux la peinture abstraite.1

 

« Bien sûr, j'ai étudié l'art moderne et en conséquence mon travail, même si les apparences semblent me démentir, est résolument moderne et s'inscrit dans une tradition qui remonte à de grands peintres comme Giotto, Michel-Ange, Rembrandt, Courbet, Cézanne et Matisse! On a déclaré que l'art moderne était mort et que par conséquent de grands maîtres comme Picasso étaient morts. On a également affirmé que l'art moderne avait été remplacé par l'art contemporain et qu'il appartenait aujourd'hui à l'histoire. L'art abstrait n'est pas mort, parce que toute grande œuvre d'art est forcément abstraite. Aujourd'hui, nous parlons d'art conceptuel. Toute œuvre d'art est conceptuelle. N'y a-t-il pas plus grand concept que la chapelle Sixtine ou la Naissance de Vénus de Botticelli. »2 « … le plaisir d'être un artiste – l'attrait de l'inimaginable grâce auquel il est possible de réaliser sa propre vision. »3

 

À propos de Joe Plaskett, y compris quelques-unes de ses citations

« Plaskett parle de la « manière très particulière dont je travaille avec la lumière, comment je noie le fond et comment je fais flotter la forme »; c'est d'ailleurs l'impression que l'on a lorsque l'on regarde une de ses toiles en couleur. Plaskett ajoute : « J'interprète le sujet à travers la lumière, mais l'objet ou la personne est là et c'est ça, l'essentiel. » Mais la lumière, prise dans le sens de la luminosité quasi translucide de ses œuvres, ne rappelle pas seulement une simple évocation de l'esprit, mais presque une forme de légèreté d'être comme celle qui caractérise ses peintures réalisées au pastel, à l'aquarelle et – sans doute son matériau de prédilection - à l'huile, une huile tellement légère en texture et en tons qu'elle semble d'une fluidité rarement vue sauf sur des aquarelles, une huile d'une telle légèreté que seule une poignée des derniers impressionnistes est parvenue à maîtriser.

 

C'est à ce moment-là que Plaskett, parlant de la lumière et de la légèreté au centre de ses œuvres, s'est permis, volontairement ou non, une déclaration de nature philosophique. « Dans mon univers », dit-il, « la luminosité élimine la noirceur, tandis qu'un esprit de joie cherche à bannir toute douleur. Est-ce une forme de fuite de la réalité? Bien au contraire, c'est une forme de concentration sur un aspect très réel de la vie. » Il est important de noter qu'il a trouvé son vis-à-vis en la personne de Francis Bacon, ce peintre à l'agonie et à la noirceur irrémédiables. »4

 

À propos de Joe Plaskett

« Plaskett a pu vivre librement sa passion pour la lumière, la couleur et leurs agencements émotionnels appliqués à des formes et à des genres que les grands artistes du passé adoptaient, mais qui ont été rejetés par les récents apôtres de la forme à l'état pur. Il est, sans excuse aucune, un paysagiste, un peintre de natures mortes et un portraitiste qui recherche l'autre principalement en lui-même. Pour Plaskett, la recherche est essentielle à la réalisation de sa perception esthétique et à ses méthodes de peindre. »5

 

REFERENCES:

1. Allocution prononcée par Joseph Plaskett devant la Vancouver Society of Contemporary Art, sans date, vers 1996. 2. idem. 3. Plaskett, J., A Speaking Likeness, Ronsdale Press Ltd., 1999, p. 295. 4. Plaskett, J., A Speaking Likeness, Ronsdale Press Ltd., 1999, Woodcock, G., Foreword, p. xxvii. 5. idem, p. xviii.

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