Bloguele Mars 5, 2010

La vente à prix fixe - une très bonne affaire!

Nous venons tout juste de verser à l’ancien propriétaire de la plus remarquable peinture d’Albert H. Robinson (présentée dans ce bulletin) ce que nous croyons être la plus importante somme qu’un collectionneur n’ait jamais reçue pour une huile de Robinson.

 

Normalement, on ne s’attendrait pas à ce qu’un revendeur se vante d’avoir fait pareil achat à un prix aussi élevé et ce serait tout à fait normal. Rassurez-vous, notre intention est tout simplement de réitérer notre croyance selon laquelle, dans la plupart des cas, un vendeur potentiel d’une œuvre d’art de qualité exceptionnelle est mieux servi, tant du point de vue du prix que de celui de la gestion de risques, en ayant recours aux services d’un marchand d’art capable de vendre son œuvre à prix fixe comme la Galerie Walter Klinkhoff.

 

Dès le début des pourparlers entourant la vente éventuelle de «S’en allant à la messe, Cacouna, 1921 », le propriétaire ne savait pas quel prix demander pour cette peinture. Nous lui avons alors remis de l’information vérifiable portant sur la vente de quelques-unes des plus coûteuses œuvres d’Albert Robinson. À notre avis, «S’en allant à la messe, Cacouna, 1921 » de Robinson est une toile de très grande valeur, vibrante d’énergie, un chef-d’œuvre esthétique sur le plan de la composition, bref une peinture magistrale qui a été réalisée au cours de l’un de ses plus importants voyages, à Cacouna, pour aller joindre A. Y. Jackson qui s’y était rendu avant lui et où Robinson a également peint «La messe de Pâque: le chemin de retour, 1921 ».

 

Toujours selon nous, nous croyons que «S’en allant à la messe, Cacouna, 1921» , est une toile extraordinaire qui vient tout juste d’arriver sur le marché et au meilleur moment qui soit parce que nous sommes en dehors de la saison de l’arrivée de la surabondance des œuvres d’art à laquelle donne lieu la tenue des ventes aux enchères de quelques grands encanteurs. Nous croyons sincèrement que le vendeur, qui a bénéficié d’un prix vraiment formidable et qui a été payé rubis sur l’ongle à la livraison de l’œuvre, a fait une très bonne affaire, et ce, sans aucun risque financier.

 

Manifestement, nous en arrivons à la conclusion ci-dessus avec un peu de subjectivisme. Toutefois, quand nous jetons un coup d’œil détaché sur les prix proposés durant des ventes aux enchères pour des œuvres de Robinson, nous nous apercevons que le prix le plus élevé jamais demandé pour une de ses réalisations appartenait à une peinture évaluée entre 30 000 $ et 40 000 $, ce qui nous porte à croire que le vendeur a couru le risque de vendre sa toile, en l’absence de toute concurrence, pour aussi peu que 30 000 $. Récemment, nous avons fait une offre pour une œuvre remarquable de Robinson dans le cadre d’une vente aux enchères (19 novembre 2008, lot no 165) et avons pu en faire l’acquisition à bon marché, compte tenu d’une concurrence modeste.

 

De fait, cette expérience n’a fait que confirmer mon opinion exprimée aux présentes parce que, au moment où je m’apprêtais à quitter la salle de vente, une collègue, qui ne savait pas que j’avais acheté la peinture, est venue me voir pour me demander pourquoi il y avait tant d’œuvres d’art qui avaient été vendues à des prix étonnamment bas. Au même moment, elle a pointé du doigt dans le catalogue de l’encanteur l’œuvre de Robinson que nous venions tout juste d’acheter et elle m’a dit : « Qu’est-ce qu’elle a, cette toile? ». Quand je lui ai répondu que nous l’avions achetée, elle a vite compris, évidemment, qu’il s’agissait bel et bien d’une peinture en parfait état et que, toujours selon nous, elle avait été vendue à un prix nettement inférieur aux attentes. En conclusion, permettez-nous de vous suggérer que, si vous songez à vendre une œuvre d’art d’importance, vous avez tout intérêt à nous contacter pour une consultation confidentielle avant de donner suite à votre projet.

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