Bloguele Mai 27, 2010

Le Marché est très fort pour les ventes d'art canadien au privé

Rarement avons-nous vu autant d’acheteurs avisés et sérieux se ruer littéralement sur les occasions d’achat de toiles dignes de musée comme nous en avons été témoins dernièrement. De notre côté, face à cet essor, nous avons cru bon « harceler » les propriétaires et les vendeurs potentiels d’œuvres d’art de qualité exceptionnelle pour leur acheter leurs précieux objets d’art aux fins de revente ou encore de vente en consignation, et ce, à des prix records.

 

En plus d’être en mesure de « flairer » les chefs-d’œuvre sur le marché, nous travaillons avec des collectionneurs qui ne manquent pas de nous faire part de leur reconnaissance quand nous leur donnons l’occasion de se procurer de grandes œuvres. Notre marché en est un résolument fondé sur l’offre et je ne peux en arriver à aucune autre conclusion parce qu’il n’est pas logique de croire qu’un acheteur puisse maximiser son gain en capital dans un climat économique aussi volatil. Voilà pourquoi notre plus grand défi consiste à amener les vendeurs et les acheteurs d’œuvres de grands maîtres à s’asseoir ensemble et à se parler.

 

Léon Bellefleur, Franklin Brownell, A.J. Casson, Edwin Holgate, William Kurelek, Robert Pilot, J.E.H. MacDonald, Pegi Nicol MacLeod, James Wilson (J.W) Morrice, Sarah Robertson et Albert Robinson, font tous partie de ces grands maîtres dont nous avons vendu récemment des œuvres de tout premier plan. Je n’ai aucune crainte à déclarer qu’il y a eu des achats assez astucieux de grandes œuvres d’art et qui, pour une raison ou pour une autre, n’ont pas eu la cote comme celles, dont le sujet est plus classique ou plus connu, réalisées par d’autres artistes.

 

Je pense aussi que, dans le temps, ces achats se révèleront des achats intelligents et brillants de même qu’importants sur le plan esthétique (par exemple, « Le hangar rose, Barbade » de Robert Pilot réalisée en 1956 est une peinture à couper le souffle!). C’est le temps de l’année où certains d’entre vous peuvent être distraits par des offres d’autres marchands d’objets d’art. Selon moi, la Cullen que nous avons à vendre, « Le port de Montréal », est de loin la meilleure Cullen que je connaisse et qu’il m’ait été donné de voir à ce jour.

 

De plus, je n’hésiterais nullement à tenir des propos aussi élogieux au sujet de notre toile « Scène d’intérieur, 1956 » peinte par Goodridge Roberts au moment où sa femme Joan lui servait de modèle dans leur chalet d’été à Calumet. Par ailleurs, notre toile de Pegi Nicol MacLeod, peinte des deux côtés dans le style fauvisme, est une prise de choix pour tout collectionneur avisé. Quant aux mordus d’impressionnisme à la recherche d’une toile rare de cette période réalisée par un maître moins connu, ils peuvent se procurer, pour moins de 20 000 $, une œuvre magistrale qui a déjà été exposée au Musée des beaux-arts de Montréal en 1919, à savoir notre exceptionnelle Percy Woodcock . Elle nous fait penser aux autres Woodcock qui se trouvent au Musée des beaux-arts de Montréal et au Musée des beaux-arts du Canada .

 

Enfin, à tous ceux d’entre vous qui cherchent à faire l’acquisition d’une toile de grande qualité, nous vous invitons à saisir sans tarder ces occasions d’achat qui ne se représenteront peut-être plus jamais. Quant aux vendeurs potentiels, contactez-nous sans hésiter pour une consultation gratuite et confidentielle.

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