Eric Riordon est né à Saint-Catharines, en Ontario. Il est le fils de monsieur et madame Carl Riordon. Sa famille s'établit à Montréal, en 1908. Il fait ses études au Collège Ashbury, Ottawa et à l'Université McGill, à Montréal. Après avoir étudié le fusain pendant un an à l'École des Beaux-arts de Montréal, il se rend à Paris en 1932 où il suit les cours de la Grande Chaumière et de l'Académie Julian. Par la suite, il voyage et peint, parcourant l’Europe. Ses œuvres sont exposées au Salon de Paris (1933-1934). À son retour à Montréal, il peint dans les Laurentides où il avait déjà passé bien des étés de sa jeunesse à la maison de la famille Riordon, au nord du Mont-Tremblant, près du Lac Cache. Dans les années 1930, il est reconnu pour ses belles représentations des Laurentides. Il présente sa première exposition solo à la Galerie Continentale en octobre 1935. Il acquiert une certaine notoriété grâce à ses toiles inspirées de scènes illustrant des marins, des plages, des ports et des rivières, tirés des observations faites lors de ses séjours en Europe (notamment, en France et en Bretagne) aussi bien qu'en Amérique du Nord; sur les bords du Saint-Laurent, en Gaspésie, en Nouvelle Écosse, et dans le Maine (États-Unis). La mer l'intéressait et, en 1940, il joint la Réserve de la marine royale du Canada, suivit un cours d'entraînement de sept mois pour devenir lieutenant et servit comme officier exécutif à Montréal avant d'être appelé à servir, sur la côte de l'Est. Il a été promu à titre d’Adjoint au commandement, à bord d’une corvette navale engagée au service de la flotte marchande pour combattre les sous-marins ennemis. À la fin de la guerre, il occupe la fonction de Lieutenant-commandant dans la réserve navale.

 

Pendant ce temps, il saisit l’opportunité de peindre une série de scènes représentant le corps de la marine canadienne en plein efforts de guerre. Ces tableaux seront ensuite utilisés dans une publication portant sur le sujet. Trente-quatre de ces scènes peintes en de petits formats, des miniatures, décrivant un convoi transatlantique typique de l’armée en devoir pendant la bataille de l'Atlantique, furent exposées à travers tout le pays. À la suite de sa décharge de la marine, il bâtit une maison sur le haut d'une colline où il peignit de nombreuses scènes des Laurentides. Il fut élu membre associé de l'Académie royale des arts du Canada en 1946 et exposa à l'Académie de 1937 jusqu'à sa mort. Après avoir vu ses œuvres en 1939, le critique d'art St. George Burgoyne écrit ceci: « Il est particulièrement heureux lorsque vient le moment d’exécuter les scènes d'hiver où les collines jettent des ombres sur les vallées solitaires et où le soleil couchant effleure les crêtes distantes. Ses paysages de toutes saisons ne manquent pas d'intérêt humain - skieurs sillonnant la neige, bûcherons coupant le bois pour les poêles affamés, un cheval et chariot montant un chemin de campagne, et là où le paysage est blanc, la cheminée fumant d'une maison de campagne fait comprendre à l'occupation, l'abri, la chaleur. »

 

Ses expositions solo:
Galerie Continentale, Montréal, 1934 - 1941 et 1948;
Galeries Malloney, Toronto, 1939, 1940;
Peintures de la Bataille de l'Atlantique - exposition itinérante à travers le Canada, 1950-1952.

 

Lire davantage
Close