« Chaque fois que je la regarde, elle me fait sourire » ; « Asters », un toile de 1962
SAM BORENSTEIN (1908-1969) Asters, 1962, Huile sur toile, 24 po sur 20 po.
Je perçois cette peinture comme une note ou une entrée dans mon journal intime qui me permet de me rappeler comment mon père, Sam, se sentait en cette journée du 7 septembre 1962. Chaque fois que je la regarde, elle me fait sourire.
Cette toile exprime le bonheur, la tranquillité, l’équilibre, l’essence même d’une parfaite journée d’été. Chaque fleur, baignant sous le soleil d’été, représente une joyeuse explosion de couleurs et de textures. Le bleu et le blanc que l’on voit à l’arrière-plan permettent de mieux faire ressortir toute l’intensité de la chaleur du rouge, de l’orange et du jaune des asters. Les yeux de l’observateur sont d’abord attirés par les fleurs. Puis, les yeux se dirigent vers les tiges, se déplacent vers l’ombre du vase pour finalement revenir vers les fleurs et le merveilleux cycle recommence.
Judith, notre mère, plantait des asters dans notre jardin et les coupait plus tard pour que notre père puisse les peindre. Elle cultivait aussi des tournesols pour les natures mortes que réalisait mon père. Elle était la parfaite alliée de mon père. De fait, elle était sa muse. Cette peinture a été réalisée dans le poulailler que mon père louait de M. Lachapelle et qu’il utilisait comme studio. Les Lachapelle étaient nos voisins qui vivaient à côté de notre maison de campagne « La Vieille École » située dans les Laurentides, près de Sainte-Agathe.
Selon moi, mon père a exécuté cette œuvre le jour de la fête du Travail, notre dernière journée de vacances; si je m’en souviens, c’est parce que je me rappelle avoir aidé notre mère cette journée-là, la veille de la rentrée scolaire, à mettre nos effets personnels dans la voiture avant de retourner à la ville. Impressions de Joyce Borenstein (fille de l'artiste).
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