Comparons les Offres de la Galerie Alan Klinkhoff d'art à celles des maisons de ventes aux enchères
Comparons les Offres de la Galerie Alan Klinkhoff d'art à celles des maisons de ventes aux enchères
L’exploitation de notre galerie d’art, qui ne vend que des œuvres à prix fixe, repose essentiellement sur notre capacité à nous approvisionner en toiles. Notre défi consiste donc à nous assurer que nous avons toujours en main une certaine quantité d’œuvres d’art de la plus haute qualité à offrir à nos clients. Notre philosophie d’affaires est très différente de celle des maisons de vente aux enchères.
D’ailleurs, comme l’a déclaré récemment le président de l’une de ces entreprises canadiennes, « lors de la tenue d’un encan, nous voyons toujours le meilleur et le pire ». Voilà pourquoi notre collection ne comprend que des œuvres triées sur le volet. Nous avons mentionné à plusieurs reprises que nous sommes des acheteurs invétérés d’œuvres d’art de qualité exceptionnelle à des prix fort compétitifs. Par ailleurs, il nous arrive régulièrement d’avoir des discussions avec des vendeurs potentiels qui nous affirment que l’œuvre que nous pourrions acheter a également été proposée à un encanteur et que la vente, le cas échéant, ne pourra se faire que par consignation. En d’autres termes, nous nous faisons aussi demander de faire des ventes en consignation.
Récemment nous avons eu une discussion avec un gentleman qui est propriétaire d’une peinture très importante et très caractéristique d’un artiste canadien de tout premier plan et qui nous a demandé de lui faire uniquement une proposition de vente en consignation avec tout ce que cela comprend : fixation du prix de vente et établissement d’une commission raisonnable fondée sur le prix de vente convenu qui nous serait versée si nous vendions la toile. Après de nombreuses discussions et une analyse approfondie d’œuvres d’art comparables, nous l’avons informé que nous voulions vendre son œuvre et qu’il pouvait s’attendre à réaliser un profit net de 315 000 $. Nous étions convaincus que nous pouvions vendre cette œuvre d’un grand artiste à un collectionneur avisé au prix de détail de 350 000 $ et que nous pouvions réaliser ladite vente dans un bref délai et au prix demandé. Et si nous ne la vendions pas, ce qui nous aurait surpris, nous lui retournerions son œuvre, sans aucuns frais.
Notre concurrent avait déjà fait une offre dont nous avons été informés seulement après notre présentation d’affaires. Il avait fait à son client une estimation de 175 000 $ (s’il la vendait à ce prix, le client empocherait, net, environ 155 000 $*) à 225 000 $ (le client recevrait alors approximativement 200 000 $*), mais l’encanteur affirma qu’il pourrait avoir des offres aussi élevées que 350 000 $ ou 400 000 $. Dans le cas du premier scénario, l’encanteur facturerait à l’acheteur la somme de 203 275 $ et prendrait une généreuse commission de 50 000 $*; dans le cas du second, si le tableau se vendait à 225 000 $, l’encanteur demanderait à l’acheteur 261 250 $ et empocherait la jolie commission de 60 000 $*. Et si par hasard, l’œuvre n’avait pas atteint son prix de réserve au moment de la tenue de l’encan, la tradition veut que, dans un cas comme celui-ci, le consignateur verse à l’encanteur le montant de 9 500 $ pour les raisons suivantes : commission de 4 % sur son prix de réserve, primes d’assurance équivalant à 1-½ % du prix de réserve, frais divers, etc.*).
Alors, que pouvions-nous faire en pareilles circonstances? Quelles étaient nos options? Nous lui avons proposé une entente de vente en consignation aux termes de laquelle nous avions le droit exclusif de montrer, en toute discrétion, cette œuvre d’art à des collectionneurs particulièrement intéressés à faire l’acquisition de cette magistrale peinture réalisée par l’artiste canadien en question. Si nous l’avions vendue, le vendeur aurait reçu 315 000 $. Avec l’encanteur, le vendeur aurait reçu le montant net de 154 875 $* ou de 199 125$*, à peu de choses près.
Quand j’en ai informé Jon, celui-ci m’a conseillé d’aller visionner un court film d’animation satirique tiré de la série Family Guy qui porte sur l’adage « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». Dans cet épisode, on y voit le protagoniste Peter Griffen, accompagné de sa femme Lois, qui participe à un jeu télévisé et qui vient tout juste de réaliser le rêve de sa vie en gagnant un bateau. L’animateur lui demande ensuite s’il est intéressé à choisir entre son bateau et une boîte à surprises. Lois refuse carrément, mais Peter lui rétorque qu’un bateau, c’est un bateau, mais qu’une boîte à surprises, ça peut contenir n’importe quoi… même un bateau! Peter choisit donc la boîte à surprises. La séquence suivante nous fait voir le couple quelque peu malheureux puisqu’il n’a remporté que trois billets pour aller voir un spectacle. [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=r7HmAPsCj-g&w=425&h=350]
Pour nous, propriétaires d’œuvres d’art de grande qualité, nous savons très bien quelle option de vente nous aurions choisie en pareilles circonstances si l’on nous avait fait une offre comparable. Au risque de nous répéter, nous sommes des acheteurs invétérés d’œuvres d’art de qualité exceptionnelle. Ni nous ni l’encanteur n’avons été invités à faire une offre d’achat. Cependant, nous sommes convaincus que si l’on nous avait demandé d’en faire une, la nôtre aurait été supérieure de plusieurs dizaines de milliers de dollars à celle de l’encanteur. Et vous, le lecteur, si vous avez tendance à être d’accord avec notre vision des choses et que vous avez une œuvre importante que vous aimeriez vendre, soit en consignation, soit au marché, nous vous invitons à venir nous consulter à la Galerie Walter Klinkhoff ou encore à faire affaire avec tout autre marchand d’art réputé qui préconise la vente d’œuvres à prix fixe.
*Le gentleman s’est contenté de divulguer ces chiffres qui, selon moi, tiennent compte des commissions généralement prélevées lors de la tenue d’un encan.
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