Chef-d'Oeuvre de René Richard souligne l'importance pancanadienne de l'artiste
Je connais ce tableau de René Richard depuis le début de ma vie professionnelle et c’est vraiment, de toutes ses compositions, celle que je préfère. C’est une œuvre qui décrit de manière poétique, mais peut‐être pas très élégante, les rudes conditions de vie de Richard en tant que trappeur dans le nord‐ouest du Canada dans les années 1920 et 1930. Si un collectionneur recherchait un témoignage artistique important sur la vie dans le Nord‐Ouest canadien à cette époque, et dont il n’existe que très peu de représentations artistiques, je lui conseillerais fortement d’acheter ce tableau que nous offrons au prix de 45 000 $, plus taxes.
Au cours de sa vie de trappeur, Richard a dessiné sur papier des croquis de ses expériences, croquis dont il s’est servi, après son installation à Baie‐Saint‐Paul, Québec, en 1940, pour recréer cette période sur des tableaux à l’huile. À l’âge de 16 ans, Richard quittait le foyer familial à Cold Lake, Alberta, où son père avait ouvert un poste de traite et magasin général, pour partir à l’aventure en compagnie d’un autre adolescent qu’il appelait « Dick ». Ces explorations stimulèrent son intérêt, et il entreprit alors une vie de coureur des bois et de trappeur, métier qui le conduisit du nord‐est de l’Alberta, jusqu’à la Saskatchewan et au Manitoba et de là à la Baie‐James.
Dans une entrevue avec C. Jasmin, publiée dans le quotidien montréalais La Presse le 26 janvier 1963, Richard déclare : « Je n'oublierai plus ce pays sauvage, le nord est Alberta . J'ai parcouru ce pays là, bon Dieu. Townbee, le côté Ouest , jusqu'au Yukon , la Rivière Belle, la Porc‐épic, envoyez donc jusqu'à Port Yukon. Y avait du chemin ! À Dawson on débouchait sur le Pacifique, car le Mackenzie bloquait tout en glaces ! Ce qu'il y avait à peindre ? De la forêt, il y'en a. À 78 degrés, y'en a encore de la belle épinette, à pleines forêts ! Surtout dans les coins abrités au soleil, le reste en désert. . ... déjà j'aimais les hautes montagnes » ( René Richard, La Presse, Montréal le 26 janvier, 1963 René Richard, peintre et ex‐coureur des bois par C. Jasmin, page 23 ).
Encouragé par Clarence Gagnon à voyager à Paris pour poursuivre l’étude du dessin, Richard a passé trois ans en Europe à partir de 1927. C’est au cours de ses expéditions ayant eues lieu avant et après ses années d’étude de l’art en Europe, que Richard a dessiné des croquis de la vie de trappeur et de coureur des bois, de campements abandonnés, de canots de chasseurs, de feux de camp, de chiens de traineau et de coups d’œil occasionnels sur la camaraderie des rencontres avec d’autres trappeurs. Sur son retour au Canada et sur les occasions de servir de guide et de peindre, Richard a dit : « J'allais retourner vers mon rêve d'enfance, l'Amérique ! J'étais content de revenir. Je me suis 'remis' courir de bois. J'avais mon canot à moi. C’était compliqué surtout pour le matériel. Winnipeg était le lieu plus rapproché pour m'approvisionner en pinceaux, en couleurs et le reste. J’avais un ami, c'est lui qui devint ''postman'' sur le Mackenzie. Puis il s’en alla prospecter sur des concessions minières. Il me demanda de l'aider. Mon salaire : il irait me chercher du matériel d'artiste. C’était à Flin Flon, au fond du Nord. Il a tenu parole, du matériel plein le canot ! » ' (René Richard, La Presse, Montréal, 26 janvier, 1963)'.
René Richard est un artiste canadien important de cette génération et le tableau que nous offrons est une de ses œuvres maîtresses. «J'allais retourner vers mon rêve d'enfance, l'Amérique ! J'étais content de revenir. Je me suis remis courir de bois. J'avais mon canot à moi. C’était compliqué surtout pour le matériel . Winnipeg était le lieu plus rapproché pour m'approvisionner en pinceaux, en couleur s et le r este. J’avais un ami, c'est lui qui devint postman sur le Mackenzie. Puis il s’en alla prospecter sur des concessions minières. Il me demanda de l'aider. Mon salaire : il irait me chercher du matériel d'artiste. C’était à Flin Flon, au fond du Nord. Il a tenu parole, du matériel plein le canot ! » ' (René Richard, La Presse, Montréal, 26 janvier, 1963 )' René Richard est vraiment un artiste canadien important de cette génération et le tableau que nous offrons est une de s ses œuvres maîtresses.